Skip to main content

Profite de -50% et forme-toi à la Gynexploration®, à la Danse de l'équilibre hormonal® et à la Danse des mentrues® !

Monthly Archives

janvier 2022

Le diaphragme dans notre accordage psycho-corporel

By Blog

Le diaphragme dans notre accordage psycho corporel

Ou comment travailler le lien entre son corps et ses pensées.

Le diaphragme est un muscle, au centre de notre motif corporel.

Dans le travail corporel, accorder de l’attention au muscle diaphragmatique permet de remonter à la source de bien des tensions physiques :

Douleurs de dos,  fragilités lombaires, asymétries posturales, restriction de la mobilité du bassin, organe mal positionné (notamment utérus rétroversé), hernie hiatale, cambrure excessive, nuque bloquée, enroulement des épaules en avant …

Mais aussi d’états intérieurs inconfortables :

Oppressions autour du cœur,  gorge serrée, mâchoire crispée,  yeux tendus ou douloureux, migraines,  respiration limitée,  voix faible et fatigantes, sentiment de ne pas être dans son corps, sentiment d’anxiété latente …

Aussi, découvrir ce muscle à travers une approche sensible et précise à la fois, me semble être un préalable fantastique pour toute personne qui s’investit dans une pratique qui engage le corps : que ce soit du sport, de la méditation, de la danse, un instrument de musique, le chant etc… Ou ‘juste’ pour vivre pleinement, tout simplement !

Étrangement, et certainement parce que le corps se réajuste au plus profond de lui-même, l’accordage diaphragmatique nous rend plus adroit et habile quoi qu’on touche !

Nos capacités neuromotrices retrouvent leur plein potentiel, notre geste devient plus spontané, fluide, assuré, le corps est plus souple, nos réflexes sont vifs et nos pensées plus claires et efficaces.

C’est une belle expérience à faire pour ressentir concrètement le lien entre mon corps et ma pensée :

Quand mon corps retrouve son souffle intérieur, libéré des tensions emprisonnantes alors je pense mieux, je pense clair, je pense joie, je pense avec limpidité, et ce qui pouvait sembler relever de conflits psychologiques… n’est plus là…!

*illustration crée par Émeline Courcelle extraite de la formation Gyn’écologie Holistique : les bases

Télécharger la fiche

Comment je me suis formée à l’accordage diaphragmatique psycho-corporel :

– Auprès de Kar Fung WU de 1993 à 1997 à Paris.
Kar Fung WU transmet l’ enseignement qu’elle a reçu dans les temples en Chine. Comme le veut sa tradition, son enseignement est global et part d’abord du corps par le biais de pratiques énergétiques corporelles intensives, menant à une profonde expérience intérieure. Ensuite viennent les connaissances en médecine traditionnelle, puis l’étude des textes sacrés.
La base de sa pratique corporelle est centré sur l’accordage diaphragmatique énergétique.

– Auprès de Yvette CLOUET de 1998 à 2001 à Marseille.
Yvette Clouet à fait le pont entre orient et occident. Voyant que nos corps d’occidentaux n’en sont pas au même point que les corps des orientaux, elle a voulu comprendre avec précision ce qu’est la respiration physiologique. Ses recherches en ostéopathie, anatomie, eutonie, méthode Mezière et gymnastique douce sont venues éclairées sa longue pratique du Yoga. Elle a développé une pédagogie corporelle perceptive du diaphragme, une approche totalement novatrice, à la fois extrêmement précise -qui s’appuie sur l’anatomie vivante- et sensorielle, qui met en jeu l’écoute fine dans des exercices basé sur l’état de détente et d’intériorité.

– Auprès de Claire LARONDE de  2002 à 2005 à Issy-les-Moulineaux, Conservatoire Niedermeyer.
Claire Laronde, danseuse et professeur, a développé une méthode de Danse et thérapie du mouvement, qui relie sa grande expérience en  danse contemporaine-impro-contact avec la méthode  Danis Bois -le mouvement thérapeutique-  et l’étude du processus en art-thérapie.
Ces années d’étude auprès de Claire Laronde m’ont permis de mieux comprendre le pourquoi des effets psychiques déclenchés par le travail du corps. La compréhension de ce processus d’accordage psycho-corporel a été important dans l’évolution de ma pédagogie.

Rejoins-nous pour en savoir plus sur le rôle du diaphragme au sein du système psycho corporel :

Stage l'océan intèrieur

Derrière le mot “danse”

By Blog

Derrière le mot "danse"

Qu’est-ce que la danse a à voir avec nos formations en santé des femmes ?

« Ne sentez-vous pas que la danse est l’acte des métamorphoses ? » Paul Valéry

 

J’aime bien cette petite phrase de Paul Valery ! L’impression qu’elle est aurait pu être mienne, à un moment de ma vie !

Et je ressens les échos de ces mots vibrer en moi, d’autant plus fort en vieillissant, que mon parcours de vie personnelle m’a fait connaitre l’expérience paradoxale et si douloureuse, de me sentir déconnectée de mon corps, à plusieurs reprises. 

On danse véritablement quand notre geste prend naissance tout au fond de nous, en un lieu si vrai, si profond et si global qu’il semble que l’univers est en soi.

La danse est avant tout acte de présence, intensité de présence. Et le mouvement naît de là.

La danse n’est donc pas nécessairement chorégraphie. En fait la danse existe en nous, avant et au-delà d’une organisation chorégraphique du mouvement et du geste. 
Notre matière est vivante. Cette vivance est mouvement. Un mouvement qu’on pourrait dire « fondamental ». De même nature que le mouvement de fond qui anime la Terre, les eaux, la croissance végétale, le déplacement des planètes etc.

L’expérience dansée rejoint en cela la pensée développée par les alchimistes au cours des siècles, qu’on retrouve en partie dans la science quantique moderne, qui dit que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et qu’on retrouve dans l’infiniment petit l’exact miroir du fonctionnement de l’infiniment grand, et réciproquement.

Ce mouvement « fondamental » organise la matière. 


C’est ce qui fait que d’une minuscule graine est sorti ce tilleul immense et majestueux qui trône dans le jardin de mon voisin de gauche. Que de la rencontre d’un spermatozoide et d’un ovocyte va sortir une personne toute entière. C’est cette organisation en mouvement qui est la cause du miracle de vie que nous avons sous les yeux à chaque instant, jusque dans les plus petits détails. Le mouvement fondamental organise la matière vivante, la fait se développer, évoluer -de métamorphoses en métamorphoses- selon les lois architecturales naturelles.

Et celles-ci sous-tendent le potentiel vital, la santé, l’énergie et la joie de vivre.

C’est cette notion de justesse architecturale naturelle que j’ai en tête quand je vous parle de posture, de geste ou de respiration physiologique. 

C’est le cœur de tout travail corporel digne de ce nom que de stimuler la prise de conscience de nos distorsions physiologiques et de mettre en œuvre des chantiers de restauration pour tendre à nouveau vers notre magnificence architecturale de base.

On ne peut travailler à ce chantier avec pour moteur l’autorité du mental sur le corps. Ça ne peut pas fonctionner.

Seule la matière vivante sait comment s’y prendre pour retrouver les rouages du mouvement fondamental qui l’ont fait se développer, avant que surviennent les distorsions.

C’est là que se situe la danse. Il s’agit de retrouvailles.
La danse est cette qualité de relation à soi-même, ce dialogue intérieur proprioceptif, qui nous permet d’entrer dans nos chantiers de restauration et de préservation physiologique, avec écoute, empathie, lâcher-prise, persévérance, nuances, observation, profondeur.

Ce qui me fait dire aujourd’hui, non pas que la danse est l’acte des métamorphoses, mais qu’elle est acte de présence à la métamorphose permanente du vivant en nous.



Par cet acte de présence, régulièrement répété dans nos quotidiens, nous créons la place, l’espace, la disponibilité nécessaire à l’auto-réajustement physiologique qui lui-même enclenche le fabuleux potentiel d’auto-régénération du vivant.

 Parce que nous changeons tous les jours, nous avons besoin de nous donner le temps de nous rejoindre nous-même dans ce présent neuf. Qui change et continuera de changer à chaque instant, tout le temps.

Mon parcours sous forme de pierres de gués :

  • Sur ma route j’ai rencontré le travail de Danis Bois, qui a si bien su cartographier ce territoire du “mouvement interne”, et créer des chemins d’accès pour le rendre concret à tous les corps même ceux, très raides et sclérosés, qui ont été très abimés.
  • C’est auprès de la danseuse et chorégraphe Claire Laronde que j’ai réintégré la sensorialité du “mouvement interne” dans ma pratique de danse et aussi auprès d’elle que je me suis formée à la danse-thérapie, croisement entre les danses perceptives – la méthode Danis BOIS – l’art-thérapie.
  • Auprès du danseur et chorégraphe Emmanuel Grivet j’ai davantage exploré la notion d’écriture improvisée.

 

Ce furent plusieurs et magnifiques années de réappropriation profonde des bio-rythmes dans mon corps. Cela m’a permis de revivifier, revisiter et relier les magnifiques enseignements reçus plus tôt dans ma vie :

  • en danse auprès de Yvonne Berge que j’ai connu lorsqu’elle était déjà très âgée.  Yvonne a été l’une des élèves directe d’Isadora Duncan. Même à son âge elle nous accompagnait encore au piano et n’avait rien perdu de son immense charisme qui nous donnait l’impression qu’Isadora était là, lui chuchotant ses mots à son oreille !
  • en Yoga « habiter son corps » auprès d’Yvette Clouet à Marseille. Yvette est une chercheuse et une pédagogue extraordinaire, elle a livré entre autre un travail remarquable et totalement avant-gardiste sur le muscle diaphragmatique.
  • en Qi Gong et pratiques énergétiques de la Médecine Traditionnelle Chinoise, ainsi que l’étude des textes sacrés avec KarFung WU. Un Indescriptible voyage aux racines touchant à l’universel et au sacré de tous les peuples.
  • avec Alexandro Jodorowsky. Plusieurs années à Paris à suivre l’enseignement oral et expérientiel de cet homme inclassable. C’est par lui que j’ai intégré à ma vie la pratique des rituels et de la symbolique qu’il appelle l’« acte psychomagique ».

« Votre corps est l’expression même de votre vie, sa métaphore de base. »

Gabrielle Roth