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Rites de femmes : une école de self-help !

Rites de Femmes est un espace où cultiver et apprendre la démarche du self-help, avec, en son centre, l’expérience féminine-femelle d’une corporalité de la métamorphose.

En effet, entre cycles de fertilité et de menstruations, grossesse et enfantement, périménopause, la sexualité féminine est multidimensionnelle et éminemment charnelle. Chacune de ses dimensions est une expérience au cœur du Corps. Une expérience qui, à partir du Corps, sculpte et transforme la personne toute entière.

Au sein de Rites de Femmes, cette expérience singulière sert de source et de fil conducteur pour explorer, conscientiser, développer la démarche du self-help.

Le self-help d’où ça vient ?

Le self-help est né du besoin des femmes du monde moderne occidental de se réapproprier leur capacité à prendre soin, à préparer, à réparer, à s’accompagner quotidiennement.

Réapproprier ? Oui, car si cela semble être un élan bien naturel, légitime, c’est pourtant loin de se vivre de façon évidente et partagée par l’ensemble de la société.

Si nous savons qu’une transmission des connaissances nécessaires a toujours existé, partout dans le monde, quelle que soit la culture et la religion, nous savons aussi qu’il y a eu rupture de ce fil, surtout du côté occidental et que, plus globalement, de grands enjeux de pouvoir… ont le pouvoir sur la santé et la vie des femmes.

De l’anglais signifiant “s’occuper”, “prendre soin”, le care est une notion apparue aux États Unis, que les féministes françaises se sont appropriées à la fin du XXème siècle,

Le self-help, c’est quoi ?

C’est l’action de se dispenser à soi-même des soins correspondants à ses propres besoins. Les soins peuvent être de nature préventives, curatives, physiques autant que psychosomatiques.

C’est une démarche qui inclus et sous-entend :

  • de pratiquer l’auto-observation
  • d’acquérir des connaissances et des outils
  • d’intégrer la démarche à sa vie de tous les jours
  • d’évaluer le périmètre de son autonomie en regard des changements inhérents à la vie ( circonstances ponctuelles, niveau de compétence personnelle, gravité des faits, âge, vitalité etc..)
  • de mettre en place des partenariats avec médecins/thérapeutes/autrui quand nécessaire et aussi longtemps que nécessaire.

C’est une démarche qui n’est pas innée, loin de là.

Elle s’acquiert et va grandissant avec l’expérience et la conscience qu’on en retire.

Elle évolue en même temps que notre propre processus d’individuation se développe.

Car la démarche est liée à la relation qu’on établit avec soi-même. Comme pour toute relation, elle se construit et passe par des étapes qui demandent que les masques tombent, pour pouvoir se rencontrer dans toute son authenticité, son humanité, sa globalité et sa profondeur.

La qualité de cette relation à soi, que nous cherchons à cultiver, se traduit difficilement en mot. Pour l’instant, c’est le terme anglophone “care” qui l’évoque le mieux.

On y entend à la fois :

la bienveillance inconditionnelle et l’auto-soutien responsable et assumé.

La démarche du self-help nous ramène sans arrêt au corps et à l’écoute de ce qu’il exprime par le langage de :

la douleur et des symptômes, du bien-être et de la vitalité, de la fatigue et des tensions musculaires, des appétits et de l’énergie, de la maladie et des émotions, de la souplesse et de la force, du sommeil et de la détente.

De ce fait, vivre la démarche nous ancre.

Elle développe bon-sens, simplicité, connexion au Vivant, perception fine et globale, sens de l’écologie (qui commence par soi), connaissance de soi et autonomie.

C’est pour toutes ces raisons nous avons créé Rites de femmes :
Une école de self-help qui est avant tout l’École de ton propre corps !

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