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Reprendre les rennes sur nos SPM !

By Non classé

Reprendre les rennes sur nos SPM !

Sus au marécage abdominal !

  • ventre congestionné
  • chevilles gonflées
  • seins tendus/douloureux
  • transit perturbé
  • tensions et irritabilités
  • fringales alimentaires
  • difficultés digestives

Voilà autant de symptôme faisant parti de la longue liste de ceux associé au fameux Syndrome Pré – Menstruel (SPM).

Loin d’être une fatalité,

art de Magali Cazo

De légers à très handicapants, ces symptômes, beaucoup de femmes les connaissent, les vivent ou les côtoient de près. Pour certaines, il durent à peine un ou deux jours avant l’arrivée des menstruations, pour d’autres ça commence dès l’ovulation et jusqu’au déclenchement des règles, soit quasiment quinze jours par mois. 😳

Dans d’autres cas plus sévères**, les règles n’apportent pas de réel soulagement**, elles sont douloureuses, abondantes, sombres et épaisses, avec caillots, difficiles et exténuantes 😰

Alors bien sur, tu pourrais aller voir ce qui se passe du côté alimentaire et nutritionnel. Ca serait surement une saine décision. Mais il est important de ne pas passer à côté du fond du problème.

Car la vraie cause ne sera pas éliminée complètement par nos changements alimentaires, ni par aucun traitement. C’est d’ailleurs pour cette raison que malgré la pertinence des soins mis en place, ce n’est généralement pas suffisant. En effet, on observe très souvent une nette amélioration immédiate, un moment de soulagement, mais qui malheureusement, ne dure pas dans le temps. Et cela peut être déprimant.

Quand on se sent pris dans cette boucle, c’est qu’on n’a pas encore touché la racine du problème. Ce qu’il nous faut comprendre c’est que son origine est interne avant d’être externe ! Et nous, bein, on cherche avant tout des solutions à l’extérieur de nous plutôt qu’à l’intérieur de nous …

Au fil de ses recherches, Marie a découvert que derrière la souffrance organique et tous ces symptomes se trouve une sorte de ” marécage abdominal ” !

Qu’est ce que ce marécage ? D’où vient il ? Pourquoi s’est-il installé ? Que faire et comment s’en sortir ?

Rejoins-nous du 10 au 12 février pour notre stage ” Océan intérieur 1 ” et repars avec l’expérience et les outils qui vont changer ta vie et celle de tes clientes.

Rejoins-nous du 10 au 12 février 2024 à Toulouse pour 3 jours qui vont changer ta vie.

Hémorroïdes, 1 cause méconnue

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Hémorroïdes, 1 cause méconnue

+ une vraie solution !

Parlons hémorroïdes. Parlons-en vraiment et parlons-en bien !

Bonne lecture !

Lors d’un précédent stage en présentiel

Les hémorroïdes c’est quoi ?

Elles sont déclenchées par une pression excessive sur les veines situées au bout du rectumautour de l’anus.

Les veines gonflent et deviennent alors douloureuses, voire extrêmement douloureuses, et parfois saignent au moment de la défécation.

Pourquoi cette pression ?

  • parce qu’il y a constipation
  • parce qu’il y a grossesse
  • parce qu’on soulève quelque chose de lourd

Oui, ce sont là les facteurs déclenchant les plus communs.

Mais sais-tu qu’il y a quand même une cause plus profonde derrière ces facteurs déclenchants ?

On te le donne en mille parce que si tu suis nos contenus tu nous vois déjà venir !

Une cause méconnue !

Hé oui, il s’agit bien de la tension du diaphragme !

Pourquoi ?

Parce que si le diaphragme est chroniquement tendu alors il se tient trop bas. Il exerce alors une pression constante sur les organes de l’abdomen, et cette pression se répercute sur les organes du fond, logés dans le bassin.

Et la spirale infernale commence :

> Les organes du fond de l’abdomen ont un poids qui leur appuie dessus > ça empêche aussi le sang de bien circuler > ça crée de l’engorgement dans les veines > les veines gonflent

>>> il n’en faut pas beaucoup pour qu’une pression supplémentaire déclenche une crise hémorroïdaire !

Connais-tu cela ? Chez toi ? Chez les personnes que tu accompagnes ? Dans ton entourage ?

Mais alors, que faire ?

Pour cheminer vers une vraie solution, il est absolument indispensable d’apprendre comment détendre le diaphragme et réinstaller un vrai mouvement de respiration naturelle.

Pour nous, ce dernier est véritablement la clé de ton bien-être et des personnes que tu accompagnes.

Cette clé, nous te proposons de t’en saisir lors du stage qui approche à grands pas et qui s’appelle ” Océan intérieur 1 “

Rejoins-nous du 10 au 12 février 2024 à Toulouse pour 3 jours qui vont changer ta vie.

Le nerf vague ! Cette star !

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Le nerf vague !

Cette star !

On en parle partout, tous le temps ! Il a envahi la toile ! Et oui ! Le nerf vague est un peu la Star du moment !

Chez Rites de Femmes, nous l’avons rencontré et il a accepté de nous parler un peu de lui !

Belle rencontre à toi ! 😉

Travail de détente des espaces crâniens

Bonjour ! Je suis le nerf vague !

J’ai de nombreux noms :

nerf pneumo-gastrique
nerf cardiaque
nerf cardio-pneumo-entérique

Et de nombreuses fonctions !

>> Sensori-motrices

J’anime les fonctions sensori-motrices de:
– la base de la langue
– le voile du palais
– l’épiglotte
– le pharynx et le larynx

>> Neuro-végétatives (SNA)

J’assure le bon fonctionnement de ta vie végétative !
c’est à dire tout le travail de fond effectué nuit et jour par tes organes et tes glandes sans que tu aies besoin d’y penser !

Respiration, battements du coeur, digestion, sécrétions des sucs digestifs, tractus, péristaltisme, élimination, réparation, sécrétions hormonales par les glandes.

travail de détente des espaces crâniens

Nerf vague, d’où tu sors ?

Du système nerveux central dans le crâne, tiens !
Je descends par le cou
traverse la région de la poitrine
puis je rejoints l’oesophage et avec lui
je traverse le muscle diaphragmatique !

I love le Plexus Solaire
Je forme une chaine de ganglion importante
dans la région qu’on appelle le Plexus Solaire
à la hauteur de l’estomac, devant l’aorte, sous le diaphragme.
Mes multiples ramifications partent en arborescence
innerver glandes et organes de l’abdomen

Nerf vague, t’es sympa ou pas sympa ?!

je fais parti du réseau parasympathique
je veille à la réparation tissulaire après l’action
j’augmente les sécrétions et le tonus musculaire digestif
je ramène l’énergie de la périphérie vers le centre
je ralenti le corps
je favorise la détente et le repos.
Je suis sympa, non !?

Tout va bien alors, la vie est belle ?

La vie est amour !
SAUF
si je me fait écraser, pincer ou écarteler
lors de mon parcours dans certains hauts lieux de tensions

j’ai nommé en 1
Le diaphragme
en 2
les muscles et les fascias du cou

Ramener l’expérience proprioceptive dans le champ de conscience grâce à la pratique du journal créatif

AH ! et que se passe-t-il ?

je perds ma modération légendaire !
j’envoie des influx incontrôlés à ces pauvres organes
qui s’en trouvent complètement déboussolés !
Ulcères d’estomac, brûlures, contractures, spasmes intestinaux, gaz…
Rien ne va plus !

Ohlala… mais comment peut-on éviter ça ?

Mais faut qu’il se détende lui,
celui qui fait la respiration là
le diaphragme !
Y’en a un peu marre de subir ses contractures
qui se répandent jusque dans les cervicales,
jusque dans la langue, les yeux, les mâchoires, les muscles du cou !
Partout où je passe !
Il se rend compte ou pas du bazar ?

Hummm éh bien !

**Tu veux prendre soin de ton nerf vague ?

Viens te mettre au Sel-help avec nous !**

On a deux stages qui sont consacrés au diaphragme ! Le premier approche à grands pas et il aura lieu dans la magnifique ville rose ! Toulouse !

Ces temps en présentiel sont tellement importants et inévitables pour avancer en profondeur dans le « prendre soin de soi » !

Rendez-vous en février et en avril pour : L’océan intérieur 1 et 2 !

* Nous avons hâte de t’accueillir !

Expirer, profondément

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Expirer, profondément

Quand tu te sens sous pression, tendue, surmenée, anxieuse ou inquiète, quelle forme ça prend dans ton corps ?

 

    • As-tu l’impression de ne presque plus respirer ?
    • Ressens-tu un manque d’espace ? Comme si ta cage thoracique s’était rétrécie ?
    • As-tu mal au dos ? En bas dans les lombaires ? au milieu comme une barre transversale sous les omoplates ? Dans tout le dos ?
    • Te sens-tu oppressée, comme un poids sur ta poitrine ? ou plutôt comme un noeud ? Ou une boule dans la gorge ?
    • As-tu mal à l’estomac ? ou une gêne au plexus ?
    • peut-être que tu ne sais pas répondre à ça, par ce que sous stress tu as l’impression de complètement te couper de ton corps ?

 

Quelque soit le chemin que la tension prend, on t’invite dans cet article à regarder d’un peu plus près ce qui se passe dans les coulisses du corps ! Tu risques bien d’y découvrir une compréhension essentielle à la démarche d’auto-soin, que ce soit pour toi-même ou pour tes accompagnées !

 

Bonne lecture !

 

 Lors d’un précédent stage en présentiel !

Dans ces moments là on a qu’une envie ! C’est se débarrasser de ces sensations d’être étriquée, serrée, oppressée, raidie, endolorie comme gênée aux entournures de nous-même !

Souvent le premier réflexe qu’on a c’est de chercher à respirer plus et plus grand ! On ouvre les épaules, on gonfle la poitrine … et on fait 5 minutes de grandes respirations ! Il est possible que ça fasse du bien effectivement ! Surtout si la tension n’est que passagère, comme après une grosse journée bien remplie et qu’elle cède naturellement avec une bonne nuit de sommeil.

Mais si la tension est de type chronique, que souvent le matin au réveil c’est déjà plus ou moins là, alors il y a des chances pour que ces 5 minutes à faire de grandes respirations ne t’ai apporté que… 5 minutes à faire de grandes respirations  !

 

Si tu t’observes bien, tu as peut-être même remarqué que faire ces grandes respirations n’est pas si bénéfique que ça.

Cela peut par exemple :

 

    • accentuer tes douleurs de dos si tu en as
    • amener comme des palpitations dans la zone du cœur
    • rendre plus aigu la sensation d’oppression
    • déclencher fatigue, lassitude ou agitation

 

C’est parce que ce genre de tension-là est liée à un état de tension du muscle de la respiration : le diaphragme.

Un état de tension qui s’est « installé » dans ce muscle qui est le versant physique de l’état de tension que nous ressentons dans notre psychisme. (cette inquiétude, cette anxiété, ce vague mal-être …)

 

Lors d’un précédent stage en présentiel !

 

Ce qui t’apportera un réel changement dans ton rapport à toi-même, c’est de pouvoir ramener un relâchement à ce muscle de la respiration. Une grande partie de ton bien-être repose sur le fait de permettre au diaphragme de retrouver de l’eutonie : cet état d’équilibre entre force et détente. 

Et pour cela, il va falloir aller à l’encontre du réflexe qu’on a toustes qui est d’inspirer plus grand et plus fort !

Cela peut paraitre totalement contre-intuitif ! Mais pourtant, ce dont ce muscle a vraiment besoin c’est :

>> EXPIRER, longuement et profondément. 

D’ailleurs, nous sommes bien les seuls mammifères à aller à l’encontre de ce mouvement naturel. Un animal blessé, qui souffre, ou qui vient de vivre un gros stress fait exactement cela, il donne plus d’importance à l’expiration et ce de manière totalement instinctive.

 

Lors d’un précédent stage en présentiel !

 

qui t’apportera, non pas, un soulagement sur le moment mais bien une reprogrammation sur le long terme, c’est de te reconstruire les conditions corporelles d’une vraie respiration abdominale.

Cela passe entre autre par le réapprentissage de l’expiration longue et profonde qui est la seule à permettre à notre diaphragme de se relâcher.

Si tu fais partie de la Communauté ou que tu as acheté le module thématique actuel tu as déjà quelques clés pour la pratiquer et la retrouver. C’est un bon début !

Et si tu veux aller encore plus loin dans tes explorations et apprentissages,

lis la suite.

 

 

Reconstruire une respiration abdominale qui soit naturelle et physiologique ne se fait pas en un jour et ça ne se fait pas toute seule. C’est un (ré)apprentissage qui se fait pas à pas, étape par étape, expiration après expiration.

Chez Rites de Femmes, nous savons que bien respirer c’est bien vivre.Marion et Ségolène ont toutes deux pu vivre de profondes transformations grâce aux enseignements de Marie. C’est également le cas de nos nombreuses stagiaires et tu trouveras leurs témoignages en cliquant ici.

La respiration est au cœur de notre démarche et si tu veux aller plus loin dans ton rapport au souffle, découvre notre module La Respiration Naturelle partie 1 : La respiration abdominale.

 

 

 

Une barre de fer

By Non classé

Je situe l’évènement dont il est question vers mes 11 ans.


J’ai commencé à avoir mal au ventre plusieurs heures après, pendant que j’étais repliée dans ma chambre. J’anticipais qu’il allait me falloir descendre pour le dîner, qu’il serait là, en guest star comme à chaque fois, qu’il allait me falloir faire exactement comme si tout était normal, essayer d’être transparente, invisible pour pouvoir quitter la table au plus vite.

Et puis demain il serait reparti. Et je pourrais fourrer ça très loin au fond de ma mémoire. 
Tellement loin que ça allait forcément s’effacer, disparaître.

Oublier.

C’est ce que j’ai fait.

Seulement, sans que je ne comprenne pourquoi, rien n’a plus jamais été comme avant.

La jeune personne gaie, agile, spontanée, expressive, confiante, résolue, ambitieuse que j’avais été, disparu. Sa remplaçante ferma les vannes, mis fin aux activités en cours, se désista du présent et éteignit la lumière sur l’horizon, à l’intérieur.
 

À l’extérieur je donnais le change, superficiellement. Avec une tenaille au ventre et un dos terriblement douloureux. Cette barre de métal qui me cassait le dos était apparue progressivement.
J’enviais les autres qui n’avait pas l’air d’avoir ni tenaille, ni barre de fer.  Je me disais que, sans ça, la vie devait être vraiment chouette. Je me disais aussi que, peut-être, tout le monde avait ça pareil, mais que les autres étaient plus forts, plus capables. Qu’il fallait que je m’endurcisse ? 

Les années ont passées, ainsi.
 

Une douzaine d’années plus tard, alors que je suivais un stage de ma prof Yvette Clouet basé sur la détente du muscle de la respiration, le diaphragme, une chose étonnante s’est produite !

La barre de fer s’est décrochée de mon dos ! C’était comme si on m’avait retiré une armure dorsale portée nuit et jour pendant des années !  Et cette sensation de retrouver mon dos à moi, mon vrai dos ! Souple, respirant, chaleureux !


J’ai suivi le travail d’ Yvette centré sur le diaphragme, durant trois ans. Au début la barre de fer refaisait son entrée dans certaines circonstances.

Progressivement, j’ai constaté des sensations différentes dans mon ventre. En fait, je crois que j’ai tout simplement recommencé à sentir que j’avais un ventre !

J’étais émerveillée de ces sensations nouvelles qui me redonnaient le goût d’ être avec moi-même.

J’ai pris conscience qu’une foule de petits symptômes désagréables avaient disparus. Et que j’avais vécu avec une sorte de brouillard permanent dans la tête.

Et en se libérant ainsi peu à peu, mon corps m’a invité à comprendre…et à me souvenir.

La clarté regagnée m’a permis d’entreprendre en parallèle un travail accompagné en psychothérapie pour aller entendre et accueillir ce drame que j’avais vécu, seule, longtemps auparavant. 

La respiration est au cœur de notre démarche et si tu veux aller plus loin dans ton rapport au souffle, rejoins notre module La respiration abdominale physiologique.

La Force des ovaires

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La force des ovaires

Et si on parlait de cycle ovarien ?

Les ovaires sont des glandes endocrines, ces glandes de la sexualité et de la procréation :

🍒 sécrètent des hormones qui vont stimuler les organes concernés : utérus, trompes, vagin.
🍒 modèlent les caractéristiques sexuelles du corps de la femme à partir de la puberté.
🍒 stimulent l’attractivité sexuelle (fabrication de phéromones, pics de libido etc)
🍒 assurent la maturation et la libération d’un ovocyte chaque mois, alternativement : un mois ovaire gauche / un mois ovaire droit
🍒 favorisent la gestation lorsqu’à lieu une fécondation
🍒 déclenchent les menstruations pour relancer un nouveau cycle de fertilité
🍒 fonctionnent sous la coupe de l’hypothalamus et en lien avec d’autres glandes, la thyroïde en particulier.
🍒 sont influencés par les rythmes des cycles solaires et lunaires, comme les océans et tout ce qui pousse sur la terre.
🍒 ont un fort impact sur la façon dont nous gérons et répartissons notre énergie psychique. Les travaux des psychanalystes ont largement documenté ce lien entre équilibre sexuel et équilibre psychique.

Quel boulot, non?

Je trouve qu’on leur rend peu hommage, à travers le langage usuel, comparativement à l’usage que l’on fait des expressions visant leurs homologues masculins :

Avoir des couilles! Se faire des couilles en or! En avoir plein les couilles! Etc.

Qui expriment bien, très prosaïquement certes, cette énergie brute (pas encore dépolie) crue, vibrante, concrète, pragmatique, vitale, des glandes sexuelles.Personnellement, j’aime assez m’exprimer en ces termes familiers, grossiers, de temps en temps, quand ça va avec l’instant ! Et je remplace donc testicules par ovaires s’il s’agit de moi ou d’une femme. Ça réveille toujours un peu l’assistance. Et je crois que ça en vaut la peine !

Dans la même idée, il me semble que le rôle puissant des ovaires est encore une fois passée sous silence quand il s’agit de parler de son cycle de fonctionnement :

On dit communément « cycle menstruel » , « cycle féminin », parfois on peut entendre « cycle de la fertilité », « cycle des lunes » dans certains milieux … quid du rôle majeur des ovaires dans tout ça ? Car rien ne se passerait dans l’utérus si les ovaires n’étaient pas en action.

Je pense que c’est dû au fait que l’utérus à une place prépondérante en tant qu’organe symbolique de la féminité. On pense dans notre culture au graal, coupe symbolique représentant le principe féminin, associé à l’image de la matrice divine.

C’est d’ailleurs très interpellant d’observer, lorsque je propose dans mes cours d’anatomie, du modelage d’utérus en argile, que pour un très grand nombre de femmes, l’utérus est perçu/imaginé comme étant un contenant creux, avec un espace vide au centre. Ce qui est faux, bien sûr, il n’y a pas de vide dans le corps, et l’utérus est un organe particulièrement musclé, en plus !

La symbolique prime sur la réalité biologique du sexe féminin. Ceci est fort dommageable pour la construction de notre psychisme :

👉🏽 Parce que c’est un détournement de la réalité biologique telle qu’elle est
👉🏽 Parce que cela fabrique une fausse perception de l’organe utérin
👉🏽 parce que cela concours à faire perdurer cette idée que féminité = coupe = creux = toute la suite qu’on connaît bien, sur laquelle repose idéaux et valeurs patriarcales…
👉🏽 Parce que passer sous silence la force des ovaires, c’est une non-reconnaissance de la puissance sexuelle, active, de la femme.
👉🏽 Parce que ne pas reconnaître la symétrie de puissance et d’importance testicules/ovaires c’est déjà fabriquer une inégalité homme/femme.

Les mots sont les outils avec lesquels on crée de la pensée conscientisée. C’est pourquoi en changeant de vocabulaire, en ajustant notre façon de parler au fur et à mesure de nos prises de conscience, on en favorise la densité. On incarne mieux ce qui évolue en nous. Et on participe activement à l’évolution de la pensée de la société dans laquelle nous vivons.

Je m’amuse donc à remplacer couilles par ovaires quand cela tombe sous le sens (cf : post précédent) et j’emploie de plus en plus le terme cycle ovarien à la place de cycle menstruel depuis quelques temps.

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